

Une école qui respire au cœur du Tarn...
Cette rubrique vous emmènera dans le conte
de notre école au fil des années.
Il était une fois...
Le Conte de l’École Sainte-Thérèse
Il était une fois, au cœur d’un village tarnais, une famille bienfaitrice — les De Bernis — qui décida, vers 1880, d’offrir aux enfants de la commune un lieu pour apprendre et grandir.
Ainsi naquit, route de Castres, l’École Sainte-Thérèse, bâtie grâce au terrain donné et aux fonds offerts par cette famille, en alliance avec la paroisse.
Les premières à en tenir les clefs furent les religieuses de l’Immaculée Conception, qui enseignaient aux petits garçons et filles jusqu’à sept ans, puis seulement aux filles jusqu’à quatorze ans.
Lors de la séparation de l’Église et de l’État en 1904, elles durent quitter les classes. D’autres sœurs — les religieuses de Massac, habillées en civil — leur succédèrent.
Dans le même temps, sur la route de Réalmont, une seconde école privée voyait le jour, elle aussi grâce à la famille De Bernis, pour accueillir les garçons. Elle fut dirigée par les Frères des Écoles Chrétiennes jusqu’en 1950.
Puis, comme pour Sainte-Thérèse quelques années plus tard, des laïcs prirent le relais.
L’année 1967 marqua une bascule : – l’École de garçons devint mixte et accueillit les filles de plus de sept ans, – et partout, la direction ne fut plus assurée par des religieuses mais par des personnes laïques. Dès lors, les deux écoles avancèrent côte à côte, chacune avec sa mission.
En 1977, un jeune prêtre de la paroisse de Montredon, l’abbé Georges Farenc, chercha un couple d’instituteurs prêts à s’engager pour longtemps. Il trouva Dominique et Aline Périllous. Le couple s’installa sur place pour 37 années : Mme Périllous dirigea Sainte-Thérèse, M. Périllous dirigea l’école privée mixte. À cette époque, il y avait deux classes dans chaque école.
Mais le temps resserre parfois les maisons : en 2007, faute d’effectifs, une classe ferma. M. Périllous devint alors directeur unique des deux écoles, qu’on réunit sous un seul nom : École Privée Sainte-Thérèse. Pour s’y reconnaître, on parla simplement de l’école des petits et de l’école des grands.
En 2010, arriva Juliette Didier-Fabre, d’abord maîtresse, puis directrice — fonction qu’elle occupe encore.
En 2020, un choix fort fut fait : les repas seraient désormais pris à l’EHPAD Sainte-Agnès, afin que la cantine devienne un lieu de rencontre entre générations.
2025 — Tout se rassemble pour continuer
Vînt enfin l’année 2025, et avec elle, des réalités qu’on ne peut ni ignorer ni retarder : les exigences économiques, financières et pédagogiques rendaient impossible de faire vivre deux sites. Il fallut alors décider — non par indifférence, mais avec une nostalgie certaine — d’abandonner le site de Réalmont.
Les enfants, leurs rires, les cahiers et les projets furent tous rassemblés sur l’avenue des Pyrénées.
Une page se tournait, mais le livre restait ouvert.
Car aussitôt, on vit se lever d’autres volontés, d’autres envies d’inventer : les parents toujours engagés, les enfants nombreux, les projets nouveaux prêts à éclore.
Ainsi, sous un seul toit, l’aventure continue, fidèle à la même flamme qui l’a fait naître en 1880

L'école en 1950, Route de Réalmont.

Cour de l'Ecole Primaire, situé Route de Réalmont

Cour de l'Ecole Maternelle, situé Avenue des Pyrénées